François Charpentier et Jean-Michel Perronnet ne sont pas des inconnus pour les services de police. En ce printemps 1968, loin des émeutes et manifestations qui enflamment la France, nos deux compères s’occupent entre cambriolages et vols de voitures.
Condamné à de la prison par la justice et non appréhendés, ils sont toujours en vadrouille dans les rues d’Orléans. Ce soir du 25 avril, en goguette dans un bar de la rue Etienne Dolet du vieil Orléans, ils engagent la conversation avec Hocine Saïdi, maçon de 43 ans et voisin de tablée.
Ce dernier vient de toucher sa paye et au moment de payer sa tournée, une liasse de billets de 100 francs attire l’attention de nos deux désœuvrés toujours en mal d’un mauvais (ou bon) coup.